Jeudi 1° Janvier 2009. Au gui l'an neuf !
3°C
4°CUn peu de soleil aujourd'hui en ce premier de l'an neuf.
Un passage à la nouvelle année tout en douceur, chez moi.
Rien de prévu en ce soir de gala, pas même les victuailles de fête, dignes de figurer sur les tables de réveillon.
Une soirée en tête à tête avec moi-même, et pour invitée la télévision qui faisait la fête.
J'ai décliné l'invitation de Rosetina : pas trop envie de rentrer après minuit, sous les trombes d'eau.
J'avais passé une grande partie de la journée à envoyer mes vœux, aux contacts de mon carnet d'adresses, qui une carte virtuelle, qui un email personnalisé et vous fignoler une jolie page pour cet an tout neuf.
Le dernier a qui j'ai envoyé mes vœux a été mon frère Pierre.
Avec un décalage de 6 heures, avec les Antilles, c'était le seul qui pouvait prétendre à un différé.
Il a paru intéressé par ma jolie carte personnalisée et sa réponse n'a pas tardée : il en voulait une avec sa signature.
Je me suis mise au boulot, lui demandant de m'accorder un ¼ d'heure.
Un moment après je lui en envoyais 5 au choix... plus une 6° sous forme de plaisanterie :
Celle-là, il ne l'a pas voulue, il me l'a renvoyée : morte de rire !
Une minute avant minuit mon téléphone portable a commencé à crépiter :
Tout d'abord Alex, qui prévoyant la saturation des réseaux, me souhaitait une bonne année, juste avant le décompte qui enterrait 2008.
Puis un fidèle ami, et Virginie, qui avait dû s'y prendre à plusieurs fois avant que son message d'affection ne me parvienne.
Mon PC aussi n'était pas en reste et Nestor mon notificateur a été bien sollicité avec son plateau.
J'ai embrassé virtuellement tout mon petit monde, faute de gui !
Ce matin encore, ma boîte à lettres regorgeait de messages de tendresse pour marquer l'avènement de l'an neuf.
Autrefois le passage à la nouvelle année, donnait lieu à de grandes réunions familiales, c'était l'occasion de faire des fêtes mémorables.
Les frères et sœurs se réunissaient avec leur progéniture, chez l'un ou l'autre et la fiesta battait son plein jusqu'à une heure avancée de la nuit.
Après minuit nous partions en bande, avec une bouteille de Champagne réveiller des "non noceurs" !
Dans les quartiers endormis nous faisions savoir à grand renfort de cris, de rires, et de chants le passage à la nouvelle année.
"Oyez, oyez, c'est la nouvelle année !"
Voilà une photo qui était à portée de main. Il en existe plein d'autres dans mon box à photos.
Françoise qui fait danser Alex et Valentine, maintenant mamans toutes les deux.
Au fond : Joseph le mari de Rosetina qui nous a quittés quelques années après.
j'ai la nostalgie à l'évocation de ces belles fêtes de famille.
L'origine de :
Au gui l'an neuf !
L'expression Gui l'an neuf vient de O Ghel an Heu qui signifie Que le blé lève. Cette phrase était prononcée par les druides au solstice d'hiver lorsqu'ils coupaient le gui sacré pour montrer que la nature revivait.
Au cours de la cueillette du gui, le sixième jour de la Lune, le druide vêtu de blanc clamait : " O Ghel an Heu " c’est-à-dire : " Le blé germe! " Car le solstice d’hiver est le temps où le soleil va renaître - et la nature avec lui - symbolisée ici par le grain de blé. Cette expression celtique a donné au Moyen Age, le célèbre " Au gui l’an neuf! ". Expression d’ailleurs répétée jadis par les enfants pauvres qui allaient frapper à la porte des gens aisés le jour de l’an pour obtenir quelque aumône.
Le gui, suspendu aux lustres ou au-dessus d'une porte fait partie de l'ornement.
A Noël, et particulièrement le Jour de l'an à minuit précisément, la tradition veut que l'on s'embrasse sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie. Cette coutume a plusieurs origines :
Pour les Druides, cette plante était
sacrée en raison de ses propriétés soi-disant miraculeuses (guérison, protection contre toutes sortes de maux et contre les méfaits de la sorcellerie).
Quelques très belles cartes anciennes :
