Dimanche 8 Janvier 2012. SOUVENIRS... MES EXPLOITS AU SKI !
Dimanche 8 Janvier 20123°C
3°C
Un cocktail pluie/neige pour ce dimanche.
Cette année mis à part quelques flocons voletant, nous n'avons encore pas vu la neige en plaine.
Ce n'est pas le cas dans les stations des Alpes, où elle n'arrête pas de tomber, et transforme en galères les paysages féeriques.
Difficile dans ces conditions de reconnaître sa voiture...
Ou se frayer un chemin jusqu'à son chalet...
Pour moi, elle est très bien dans les stations !
Malgré les stations proches de chez moi, (à une vingtaine de Km) je n'ai jamais pratiqué le ski : je n'ai jamais "adhéré" à la neige !
J'ai fait pourtant des essais, qui tenaient plus du comique que de la technique du planté de bâton ou du shuss !
Mes plus anciens souvenirs remontent à..... je devais avoir 13/14 ans...
Dans la nuit il avait beaucoup neigé et les chasse neige n'avaient encore pas déblayé les routes d'accès.
Ma mère intransigeante lorsqu'il s'agissait d'aller à l'école, fit preuve, encore là d'autorité :
"Pas question de sécher les cours ! Débrouillez-vous !"
Ma sœur (Anouchka) et une copine avec qui nous nous rendions au collège, n'avions pas envie d'enfourcher nos vélos... pour affronter la marée blanche.
C'est pourtant ce que nous avons fait, avec la ferme intention de faire demi tour...
20 minutes après notre départ nous sommes revenues à la maison en déclarant à notre mère que les routes n'étaient pas praticables et que notre vélo refusait d'avancer... Nous avions bien pris soin de mettre un maximum de neige dans les roues de nos vélos.... ma mère déclara forfait.
Nous avions alors une idée derrière la tête : "aller faire du ski" dans nos collines environnantes.
Dans le garage, avec des ruses de sioux, nous avons décroché la très vieille paire de skis poussiéreux : trophées et témoins des exploits de notre père lorsqu'il était
jeune...
En fait de skis, il n'y avait plus que les spatules et un semblant d'attache...
Nous avions pris de la ficelle, et nous voilà parties toutes les trois dans la colline.
Après avoir repéré un terrain en pente, c'est Anouchka qui se dévoue la première à faire une descente.
Pendant que la copine, la maintenait dans la pente en la bloquant devant, j'essayais de lui attacher les skis à l'aide de la ficelle...
C'est alors que nous avons commencé à glisser toutes les 3... dévalant pèle-mêle, la pente jusqu'en bas...
A plusieurs reprises nous sommes remontées et les tentatives se sont multipliées... chaque fois nous dévalions la pente dans des éclats de rire mémorables !
Jamais Anouchka, la copine et moi ne nous trouvâmes à la verticale pour faire un beau shuss !
Ce fut là notre première sur les planches !
Plus tard, adulte, j'ai refait une tentative de glisse.
J'avais accompagné Rosetina et ma belle-sœur pour un après midi "ski de fond" au plateau de l'Arselle (Chamrousse).
Pour moi la débutante on commença par emprunter la piste verte. Mais les montées en canard me posaient des problèmes : je reculais !
Donc j'avais trouvé l'astuce : je déchaussais à chaque montée et grimpais à pieds !
Lorsqu'elles décidèrent mes chevronnées accompagnatrices, de faire la piste noire...
"C'est facile ! tu nous suis...."
C'est bien ce que je faisais depuis 2 heures !
Mais là... devant la descente vertigineuse, je n'en menais pas large !
Je les laissais passer devant et il fallut bien m'élancer si je ne voulais pas restée plantée en haut.
Je ne vous dis pas les gamelles tout le long de la descente !
Je suis arrivée en bas, trempée et moulue !
Le lendemain j'avais des courbatures dans tout le corps et des bleus ornaient mes gambettes !
Ce furent mes 2 seules expériences en skis !
Pendant quelques années j'accompagnais mes enfants sur les pentes de Méaudres, mais je les regardais évoluer en bas des pistes et je me réchauffais dans la voiture avec des chocolats chauds dans la bouteille thermos !
La montagne "ça vous gagne"... très peu pour moi, j'aime l'admirer de loin !
Voilà tout pour mes exploits sportifs !
Je viens de sortir acheter les "nouvelles fraîches" et le carburant (clopes) pour les voisins.
Je vais passer mon après-midi à plancher (pas sur des skis) sur les mots croisés de Michel Laclos du supplément TV.
Pas trop de station prolongée au PC, mon dos est toujours bien fragile.
Avant de vous quitter, des nouvelles de Francis et Françoise qui sont bien arrivés au Laos et bénéficient de températures plus clémentes.
Et pour la petite nouveauté dans la marge de mon blog, il s'agit bien du compte à rebours de Sarko. (Du moins je l'espère FORTEMENT !)
Je vous souhaite un bon dimanche, bien au chaud.
La blague du jour
Sans un mot
Un Suisse rentre chez lui, après son travail, et sa femme lui dit :
- Tu ne devineras jamais ce qui m'est arrivé cet après-midi.Figure-toi qu'on a sonné, j'ai ouvert et je me suis trouvée en face d'un type qui ne disait pas un mot. Il est entré, et il a refermé
la porte, toujours sans un mot.
- Pas possible...
- Si ! Il m'a poussée dans la chambre, toujours sans rien dire, et il m'a jetée sur le lit.
- Pas possible...
- Je t'assure. Et puis, sans un mot, il a arraché ma robe, ma culotte, et il m'a violée.
- Pas possible...
- Je te jure? Après il s'est rajusté et il est reparti sans dire un mot.
- Ah ! fait le mari. Alors on ne saura jamais pourquoi il est venu...
Florence :
2222 jours.