Mardi 1er Mai 2012. les promesses édifiantes de Nicolas Sarkozy lors du débat présidentiel du 2 mai 2007.
Mardi 1er Mai 2012 9°C
20°C
Avril s'est achevé avec une météo exécrable...
Le matin le temps mi-figue, mi-raisin, j'ai bravé les quelques gouttes de pluie
pour aller acheter... un essuie-glace pour la vitre arrière de ma voiture.
J'avais épuisé les commerces de Tullins et après en avoir acheté un qui n'allait pas, je me suis résolue à aller arpenter les allées de Carrefour à Voiron, en quête du précieux objet.
Après avoir indiqué les coordonnées de ma voiture la machine interactive installée dans les accessoires auto me disigne la référence : La même que j'ai achetée et qui ne va pas !
Même l'autre référence indiquée de marque Bosch me désigne un modèle où ne figurent pas les coordonnées de ma voiture !
Plusieurs marques de voitures sauf ma petite Opel Corsa...
C'est quoi ce b.... ?
Il ne me reste plus qu'une chose à faire : c'est aller à Midas leur demander de me changer ce p.... de balai d'essuie-glace ! Je m'en lave les mains !
Ceci dit, j'ai bien fait de faire le déplacement le matin, car l'après midi, le vent, la pluie, les gros nuages et les menaces d'orages ont ponctué cette fin de journée.
Un temps à ne pas mettre un chat dehors...
La blague du jour
Le
retardataire
C'est le petit Nicolas qui arrive en retard à l'école.
La maîtresse lui demande :
- Pourquoi es-tu en retard ce matin, Nicolas ?
- Ben, je rêvais que je regardais un match de foot à la télévision, et il y a eu des prolongations.
Alors je suis resté !
J'en connais un autre petit Nicolas qui rêve de prolongation....
Il y a 5 ans, le 2 Mai 2007, Nicolas Sarkozy ferraillait avec Ségolène Royal, lors du débat présidentiel.
Pour ceux qui hésitent encore à glisser un nom dans l'urne, ou bien ceux qui ont la mémoire courte, voilà les promesses édifiantes d'un futur Président corrompu, lâche et sans vergogne !
Cette piqure de rappel m'est parvenue de l'équipe "Désirs d'avenir" de Ségolène Royal.
C'est certes un peu long à lire, mais ô combien édifiant !
Il y a 5 ans : les promesses édifiantes de Nicolas Sarkozy lors du débat présidentiel du 2 mai 2007.
À la suite de nombreuses demandes de militants et d’internautes, vous trouverez ci-joint le verbatim du débat qui avait opposé Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy le 2 mai 2007. Mais pour commencer, voici pour mémoire quelques promesses faites par Nicolas Sarkozy au cours de ce débat. Promesses sévèrement démenties par son bilan, qu’on en juge :
Je redonnerai "à la vie politique sa dignité"
"On ne peut plus faire de la politique comme avant. Moi, j’essaierai, si les Français me font confiance, d’être un Président de la République qui s’engagera sur des
résultats (…). Je voudrais être un Président de la République qui prend ses responsabilités. Je ne m’abriterai pas derrière des tabous, des excuses ou des paravents (…). Je
prendrai des engagements, je tiendrai parole et je demanderai à être jugé là-dessus"
"Je voudrais aussi une République irréprochable. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire une République où les nominations seront le fait de la
compétence et non pas de la connivence"
"L’énergie que l’on met à durer, on ne la met pas à faire"
"Je me suis engagé sur le plein emploi. J’ai dit aux Français qu’au bout de 5 ans, on sera à 5% » (de chômage)
Retraites : « Jusqu’en 2020, on n’a pas de souci majeur à avoir quant au financement de nos retraites. Je garantirai l’application des lois Fillon (…). J’augmenterai de 25% les
petites retraites "
"Madame, pardon de vous le dire, vous faites une erreur. Le financement des retraites est équilibré jusqu’à l’horizon 2020"
"Comme je garde les lois Fillon, je n’ai pas besoin d’une recette supplémentaire"
Logement : "Mon ambition serait de faire de la France un pays de propriétaires"
"Les logements sociaux, c’est important mais, pour moi, il est plus important de permettre aux Français de devenir propriétaires de leur logement. Le but d’un jeune qui commence dans la vie, ce
n’est pas d’avoir une HLM mais d’être propriétaire de son logement. Il faut avoir de l’ambition, Mme Royal : c’est de faire de la France une France de propriétaires"
Handicap et scolarisation : "Je veux m’engager sur des résultats, sur du concret. Je veux dire à toutes les familles ayant rencontre le drame du
handicap que je ferai une place à chacun de leurs enfants dans les écoles, que je donnerai les moyens aux écoles pour les accueillir. La preuve de ma bonne foi, ce sera le
droit opposable et la capacité d’aller devant un tribunal pour faire valoir ses droits (…). C’est peut-être même ce qui fait la différence entre la vieille politique et la politique
moderne"
"La question du développement de l’Afrique est une question majeure que je traiterai dans le cadre de l’Union de la Méditerranée"…
"Sur lasanté, il faut créer un 5ème risque, celui de la dépendance (…). Il faut poser la question du remboursement des prothèses dentaires et
du remboursement des lunettes car ce ne sont pas des luxes"
Le compliment à Ségolène Royal : "Ce n’est pas d’hier, et Mme Royal le sait bien, que je respecte son talent et sa compétence. J’avais eu
l’occasion de le dire, ce qui m’avait valu des problèmes avec certains de mes amis. On n’est pas là où elle est par hasard. Le système républicain est fait de telle façon qu’il faut développer
de grandes qualités pour être le représentant et le candidat de sa propre formation. J’ai du respect pour le parcours qui a été celui de Mme Royal. Nous avons des différences d’appréciation, de
points de vue, mais durant cette campagne, nous avons donné l’image d’une démocratie apaisée, en même temps renouvelée"
Conclusion du débat : "Cela fait trop longtemps que la politique est impuissante. Je souhaite que la politique soit de retour, la vraie politique, le débat.
On s’engage, on fait des promesses et on les tient (…). Je veux résoudre la crise morale française. La crise morale française porte un nom : c’est la crise du travail. Je veux
que ce beau mot de travailleur, que l’on n’emploie plus, soit respecté et considéré. Je veux porter la question du pouvoir d’achat. Je veux protéger les
Français face aux délocalisations"
"Tout ce que j’ai dit, je le ferai. Je tiendrai scrupuleusement ma promesse et ma parole. Je ne me suis pas engagé à la légère dans cette campagne présidentielle. C’est un
choix de vie, c’est un don de soi, c’est une véritable ascèse (…).
Si les Français me font confiance, je ne les décevrai pas, je ne les trahirai pas, je ne leur mentirai pas"
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Comme l’ont dit plusieurs éditorialistes ce fut un débat de fond (durée du temps de travail, retraites, fiscalité,
nucléaire civil, Union européenne et international, …), de haut niveau même s’il fut résumé médiatiquement à quelque extraits.
Les commentaires de presse écrite jugent que le débat était très équilibré et de grande qualité. Certains d’entre eux ont par ailleurs jugé que Nicolas Sarkozy avait sous estimé la pugnacité de
Ségolène Royal. Selon Christophe Barbier, il y a eu "deux gagnants" : "les deux candidats n'ont pas montré les travers qu'on leur prête, à savoir un manque de sérénité pour Nicolas Sarkozy et
une méconnaissance des dossiers pour Ségolène Royal". Jean-Marie Colombani déclare lui que : "le face-à-face n'a pas été de nature à renverser à lui seul le cours de la campagne".
La Médiascopie du soir même, de Denis Muzet, donne quant à elle vainqueur Ségolène Royal. En effet, l'enregistrement des réactions spontanées des téléspectateurs tout au long du débat montre
une adhésion plus forte de ces derniers aux propos de la candidate socialiste.
La presse écrite du lendemain, également équilibrée et sans trancher clairement, a néanmoins noté un "calme excessif" du candidat UMP face à la candidate socialiste "sûre d'elle" et
"combattive".
Mais très vite, les médias télés et radios ont largement repris l'enquête Opinion Way pour Le Figaro selon lequel Ségolène Royal aurait perdu le débat.
Ce sondage commandé par la droite a déclenché la colère des co-directeurs de campagne de Mme Royal, Jean-Louis Bianco et François Hollande.
Echos de campagne :
Sarkozy promet "des dizaines de milliers de Français" pour son 1er mai.
"Demain, je réunirai des dizaines de milliers de Français" lance Nicolas Sarkozy en évoquant son rassemblement prévu demain pour le 1er mai.
"Je leur parlerai du travail", déclare le président-candidat, devant quelque 2.500 personnes, dont 500 environ, qui n'avaient pu entrer dans la salle louée par l'UMP, faute de places, l'écoutaient dehors devant un écran géant.
"Je leur parlerai aussi d'une chose qui me tient très à coeur", la famille et le "patrimoine" qu'ils
souhaitent laisser à leurs enfants, affirme-t-il.
Le 1er mai de Sarkozy toujours controversé, Fillon prend ses distances.
Déjà dénoncé à gauche comme une "provocation", le rassemblement convoqué par Nicolas Sarkozy le 1er mai à Paris pour célébrer sa conception du travail et faire pièce aux traditionnels défilés syndicaux continue à susciter des remous, cette fois même dans son camp.
Comme le Premier ministre François Fillon, certains cadres de la majorité se sont inquiétés discrètement du ton pris par un rassemblement du 1er mai d'abord conçu, dixit un ministre, comme un moyen de "ne pas laisser, à quelques jours du second tour, la rue à la gauche et au Front national".
C'est d'abord l'expression fête du "vrai travail" qui a gêné, initialement employée par Nicolas Sarkozy avant qu'il ne la juge "pas très heureuse".
Les sondages de l’Elysée sous les projecteurs.
Lors d'une conférence de presse ce lundi après-midi, un élu écologiste de Grenoble, Renaud Avrillier, a révélé que la présidence de la République avait commandé 264 sondages pour un montant de 6,35 millions d'euros entre juin 2007 et juillet 2009.
"Que pensez-vous de son mariage possible avec Carla Bruni ?", interroge l'un d'eux.
Lui qui a tant décrié les sondages (qui ne lui étaient pas favorables) au premier tour !
Sarkozy est "fier que son directeur et porte-parole de campagne n’aillent pas dîner avec quelqu’un qui est mis en examen pour proxénétisme aggravé".
Une référence à l'épisode de l'anniversaire de Julien Dray auquel était invité DSK. Manuel Valls et Pierre Moscovici faisaient aussi partie de la liste des invités.
Et que dire de l'affaire que révèle Médiapart sur le financement de la campagne Sarkozy en 2007 ?
Nicolas Sarkozy veut porter plainte conte Médiapart, qui affirme que le dictateur Kadhafi était d'accord pour appuyer la campagne du président en 2007, à hauteur de 50 millions d'euros.
Le site internet a publié une note censée provenir des services secrets lybiens, qualifiée de "faux grossier" par le président-candidat.
En tout cas, il y a polémique autour du destinataire de ce supposé courrier, dénommé Bachir Saleh, un ancien proche de Kadhafi qui vit en France.
Sur RTL, François Fillon expliquait qu'il n'était pas recherché par Interpool et qu'il était protégé par un passeport diplomatique du Niger.
Le Niger affirmait lundi soir qu'il n'avait plus de passeport et après vérifications, Bachir Saleh est bien fiché chez Interpol
Réfugié en France ? Protégé en France ?
Si ce n'est pas pour l'empêcher de parler, il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles !
Une centrale atomique pour Kadhafi contre la libération des infirmières bulgares.
Pourquoi Sarkozy nie encore ?
Sarkozy encore une fois surpris en flagrant délit de mensonge !
Je vous laisse profiter de ce jour férié avec cette brassée de muguet , ces petites clochettes délicates, pour vous porter bonheur !
Florence :
2337 jours