Samedi 14 Avril 2012. LA VAGUE SERA T-ELLE ROSE ?
Samedi 14 Avril 2012 5°C
Météo invariable, on prend le même cocktail : nuages, pluie, soleil, de ces derniers jours et on recommence...
Le printemps a du mal à se montrer.
Si c'est bon pour notre nappe phréatique, toute cette humidité réveille mes vieilles douleurs... et mon bras, me rappelle à son souvenir, et ce n'est pas faute de l'avoir ménagé...
La blague du jour
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Aux Etats-Unis, la femme d'un avocat meurt.
Au cimetière, au moment de la mise en terre, les gens présents peuvent lire sur la tombe :
"Ci-gît Lisa Bennet, femme de John Bennet, L.L.D., erreurs médicales, fautes professionnelles, successions, divorces".
Soudain le mari (l'avocat) fond en larmes. Son frère à ses côtés lui dit :
- Tu as bien raison de pleurer : C'est honteux de faire de la publicité comme ça sur la tombe de sa femme.
Franchement, ce n'est pas malin !
Entre 2 sanglots, l'avocat répond :
- C'est pas ça, tu comprends pas : ils ont oublié de graver le numéro de téléphone !
Corse : polémique sur la sécurité.
Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage, hier à Ajaccio, aux forces de sécurité et aux magistrats pour leur action en Corse, faisant état de "la baisse constante des faits de délinquance" dans l'île, en proie à une série de faits violents survenus ces derniers jours.
Le chef de file des sénateurs PS François Rebsamen l'a accusé de "travestir" son "mauvais" bilan sur la sécurité en Corse, ce à quoi un responsable UMP a répondu que le bilan de la gauche en 1997-2002, c'est "un préfet assassiné et une paillote brûlée".
Le sénateur-maire de Dijon affirme de son côté qu'"après une légère baisse pendant deux ans", il y a eu "une remontée du nombre d'attentats" en Corse, avec "63% de hausse en 2011".
(100 homicides en cinq ans. La Corse est la région d'Europe qui connaît le plus fort taux d'homicides par rapport à sa population).
Il note également une "recrudescence des homicides" avec une Corse qui "détient depuis deux ans le triste privilège du record européen des homicides volontaires, devant la Sicile".
Une paillotte brûlée, fait-elle partie d'un bilan "humain" ?
Pauvre "petit", il est bien temps d'aller t'occuper de ta marmaille oui planter des choux !
Et à Marseille ?
Et qu'en pense t-il notre "grand réformateur et limogeur" de Prêfets de Marseille, qui ne voit pas une semaine sans son lot d'assasinat?
En une semaine, Marseille a été le théâtre de trois règlements de comptes, avec pour point commun des victimes connues pour trafic de stupéfiants exécutées à l'arme de guerre.
En 2011, comme en 2010, il y a eu une trentaine de morts violentes à Marseille, dont une dizaine de règlements de compte.
Dans certaines cités, la majorité des jeunes de 16 à 30 ans sont au chômage ou inactifs et la situation ne cesse d'empirer depuis la crise économique de 2008. Le trafic nécessite une main-d'œuvre importante (revendeurs, guetteurs, etc).
Les organisations délinquantes n'ont aucun mal à recruter parmi ces populations en situation d'exclusion.
Face à ces structures criminelles, policiers, gendarmes et magistrats n'ont pas de moyens humains et matériels suffisants.
A Marseille comme ailleurs, les services publiques de police et de justice sont dans un état de misère. Ce n'est pas en organisant des opérations spectaculaire devant les caméras que les problèmes évolueront.
Et pourtant en Août 2011...
Marseille s’apprête à accueillir un nouveau préfet délégué à la défense et à la sécurité, le 3 ème en deux ans, dépêché par le gouvernement avec pour mission de tenter de juguler une délinquance en hausse.
Proche du président Nicolas Sarkozy, Alain Gardère, actuel directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Intérieur,devrait, selon des sources proches du gouvernement, a été nommé le 24 août en conseil des ministres à la place de Gilles Leclair, arrivé à Marseille en décembre, lui-même en remplacement de Philippe resté moins de 18 mois.
"Chaque année, nous gagnons des points contre l'insécurité", a assuré le ministre de l'intérieur, même s'il reconnaît que "l'histoire de Marseille continue à être remplie de règlements de comptes".
En visite à Marseille, lundi 5 mars, Claude Guéant s'est réjoui de la "sécurité retrouvée" dans la ville, en proie à de nombreux réglements de compte ces derniers mois.
Trop gros son mensonge :
Sarkozy reconnaît ne pas s'être rendu à Fukushima...
Nicolas Sarkozy a admis vendredi 13 avril ne pas s'être rendu lui-même à Fukushima (Japon) après la catastrophe nucléaire de mars 2011, contrairement à ce qu'il a affirmé ces dernières semaines à plusieurs reprises pour critiquer François Hollande.
"Je me suis rendu au Japon avec [la ministre de l'écologie de l'époque] Nathalie Kosciusko-Morizet, j'ai rencontré les autorités japonaises, j'ai discuté avec le premier ministre [japonais] de la situation à Fukushima et Nathalie Kosciusko-Morizet s'y est rendue", a affirmé M. Sarkozy sur I-télé.
"Je ne suis pas ingénieur, je n'ai pas besoin d'aller mettre le nez dans la situation à Fukushima où par ailleurs il y a un périmètre interdit", a admis le président-candidat.
En réalité, Nathalie Kosciusko-Morizet n'est pas allée à Fukushima même mais à Sendaï, "à une quarantaine de km de la centrale de Fukushima", comme elle l'écrivait elle-même sur son blog le 5 avril 2011.
Ce "voyage imaginaire" de M. Sarkozy a été dénoncé cette semaine comme un "mensonge" par François Hollande et des écologistes. L'affirmation erronée de M. Sarkozy a également suscité des réactions dans les médias japonais.
Le 6 avril, le président-candidat a notamment affirmé lors d'un meeting à Caen (Calvados) qu'il est "allé à
Fukushima" avec Nathalie Kosciusko-Morizet (alors ministre de l'écologie) - contrairement à M. Hollande.
Voir l'extrait à 36 mn :
Résultats élections : dès 18 heures en Belgique et en Suisse.
Soumis à la loi française, les médias hexagonaux devront attendre la fermeture des bureaux de vote à 20 heures pour diffuser les résultats du premier tour de l'élection présidentielle.
Une interdiction à laquelle échappent les médias belges et suisses qui prévoient, ont-ils indiqué à l'AFP, de diffuser les premières estimations dès 18 heures.
Les électeurs français qui souhaiteront connaître les estimations des résultats avant l'heure légale n'auront donc qu'à consulter les sites d'informations belges ou suisses, qui ont déjà prévu de renforcer leurs moyens d'accès pour que la hausse du trafic ne crée pas de problèmes techniques.
Certains blogueurs promettent de publier les chiffres des sondages de sortie des urnes avant 20 heures, sous prétexte qu’ils sont accessibles ailleurs. Démarche citoyenne ou course à l’audience ? Le vote de l’électeur paraît pris en otage. Un débat chasse l’autre sur internet.
A Bruxelles, la RTBF a bien l'intention de consacrer une émission spéciale élections les 22 avril et 6 mai de 18H30 à 20H30 et donnera alors les estimations et résultats sondages sortie des urnes disponibles. Jean-Jacques Roth, directeur de l'actualité à la Radio-Télévision suisse (RTS), ne dit pas autre chose: "Dès qu'on a des chiffres qui nous sont donnés et qui sont certifiés comme assez sûrs, on les diffuse par internet dès 17h30."
En clair: diffuser un sondage ou des résultats partiels avant la fermeture des bureaux de vote pourrait inciter les électeurs à se ruer aux urnes si le résultat qui se dessine ne leur convenait pas. Il pourrait tout aussi bien les inciter à s'abstenir, forme de négation démocratique moralement tout aussi grave.
En conséquence de quoi, rappelle la CNCCEP, l'interdiction a été étendue à "toute forme de publication", y compris celles "sur internet (sites et blogs) ainsi que sur les réseaux sociaux".
Ceux qui ne respecteraient pas cette interdiction encourent une sanction maximale de 75 000 €.
Et vous, que risquez-vous si vous vendez la mèche ?
Quid des réseaux sociaux et de Twitter ? "Envoyer un tweet ou publier un message sur Facebook tombe sous le coup de la loi. Cela n’a rien à voir avec un SMS", indique le secrétaire général de la commission des sondages dans le JDD.
Une "cellule de veille d'une dizaine d'agents" sera mise en place les jours de scrutin pour surveiller les utilisateurs des réseaux sociaux. "En cas d'infraction, la Commission ne pourra pas intervenir pour suspendre un compte Twitter mais elle saisira le juge pénal", précise le rapporteur général de la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale de l'élection présidentielle sur France-Soir.
Dans les faits, poursuivre tous les internautes qui diffuseront les résultats sur les réseaux sociaux n'est pas possible. D’autant qu’on peut se contenter d’envoyer un lien vers les sites belges ou suisses sans écrire soi-même d’information répréhensible.
Et puis l'on peut toujours relayer l’information sous forme codée. Quel tribunal poursuivrait l’internaute qui écrirait "le petit nerveux est en tête" ou "les roses dominent les bleus, les verts sont dans les choux" ? Hilarité garantie à l'audience.
Alors gare à ceux qui "tweeteront" des estimations en avance : ils seront passibles d'une amende de 75 000 euros.
Ce qui est sûr c'est que j'irai lorgner du côté de la Belgique !
Et je me réjouirais d'écrire :
"Touché, coulé : la vague était rose !"
Florence :
2319 jours