Vendredi 30 Juillet 2010
Du soleil chez nous malgré les petits nuages, et surtout des températures qui me conviennent bien.
Le ventilo est au repos !
Je tenais à remercier toutes les personnes qui sont passées souhaiter un bon anniversaire à ma nièce Rébecca.
Aux infos :
Le président de la Caisse de la Sécu refuse la suppression de 4 000 postes.
Sécu : 2 milliards à trouver, les malades paieront !
Comme d'habitude il faut gober la pilule...
L'assurance-maladie devrait supprimer près de 4 000 postes d'ici 2013, ce qui suscite la colère des syndicats et même du président CFDT de la caisse qui a refusé de signer le texte proposé par l'Etat, une "première" selon lui.
Le projet de convention d'objectifs et de gestion (COG), qui doit lier l'Etat à la Caisse nationale d'assurance-maladie (Cnam) sur la période 2010-2013, prévoit une réduction d'effectifs de 3 950 personnes, le gouvernement souhaitant appliquer, comme pour toutes les administrations, la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux.
Il "a donc pris la décision de ne pas signer le document en l'état" et il n'y a pas eu de vote.
Un "blocage" assez rare dans les annales de la sécu. et une première qu'un président de Cnam voterait contre la décision d'un gouvernement sur un sujet aussi important. Il faut dire que la pilule est d'autant plus amère pour les syndicats que les effectifs de la branche maladie, par exemple les agents des caisses primaires ou régionales d'assurance-maladie (CPAM, CRAM), ont déjà diminué régulièrement depuis plusieurs années.
On ne compte plus les médicaments déremboursés... Se soigner va devenir un luxe.
Le roi de la pirouette :
Conflit d'intérêts, financement illégal: Eric Woerth récuse tout
Eric
Woerth a été entendu ce jeudi dans le cadre de l'affaire Bettencourt.
Le ministre du Travail était entendu depuis 8h30 par les enquêteurs de la brigade financière. Son audition s'est terminée vers 16h45, rapporte BFM. L'avocat d'Eric Woerth a tenu une
conférence de presse vers 17h30.
Le ministre du Travail a récusé tous les soupçons qui portaient sur lui.
"Les explications d'Eric Woerth le mettent totalement en dehors de la polémique", affirme l'avocat du ministre du Travail, selon BFM
Une "mise en scène pour" l'opposition.
Interrogé par LCI, Noël Mamère affirme : "On assiste à une vaste opétration de mise en scène pour ce qui concerne M. Woerth et surtout, avec M. Courroye (ndlr: procureur de Nanterre), à une opération qui consiste à gagner du temps pour que la vérité ne soit pas faite".
C'est lui que Woody Allen aurait dû recruter pour faire son cinéma !
L'audition s'est déroulée au ministère de la Justice et non pas à la brigade financière
Un dispositif que
dénonce Nicolas Dupont-Aignan, député de Debout pour la République. Il parle d'un traitement de faveur et d'une "détestable
impression de 'deux poids, deux mesures' qui n'est pas saine pour la démocratie".
"Les auditions de témoins dans les procédures judiciaires ne se ressemblent pas selon la situation de la personne entendue", constate
le député-maire.
Liliane Bettencourt avait elle aussi eu le privilège de se faire auditionner à son domicile de Neuilly.
"Pourquoi M. Woerth ou Mme Bettencourt ne pourraient-ils pas supporter de se déplacer comme tous les autres
justiciables français", s'interroge le député.
"Si vous êtes milliardaire ou ministre, la police se déplace chez vous ou sur votre lieu de travail. Si vous êtes un
simple citoyen, vous devez vous déplacer. Pourquoi ? Mystère !", ajoute Nicolas Dupont-Aignan
Grosse pollution à Grenoble aujourd'hui !
Sarkozy vient asseoir le nouveau Préfet :
Le président de la République se rend en personne à Grenoble vendredi pour y installer le nouveau préfet de l'Isère, Eric Le Douarnon. Une manière de reprendre en main le thème de la lutte contre l'insécurité, très cher à Nicolas Sarkozy, à moins de deux ans de la présidentielle.
Nicolas Sarkozy sera à Grenoble vendredi. Souhaitant reprendre en main la sécurité du pays, secoué ces dernières semaines par des violences en Isère ou encore dans le Loir-et-Cher, le chef de l'Etat a tenu à venir en personne à Grenoble pour y installer le nouveau préfet, Eric Le Douaron. Ce dernier, nommé par le président en remplacement d'Albert Dupuy, à la suite des violences urbaines dans le quartier de La Villeneuve, a pris officiellement ses fonctions jeudi. Agé de 59 ans, Eric Le Douaron – un ancien policier – est allé déposer, comme le veut l'usage, une gerbe au mémorial de la Résistance de Grenoble, puis une autre au monument aux morts de la ville.
Sarko coprince d'Andorre.
Oui, oui un véritable prince qu'on sort !
C’est une de ces bizarreries savoureuses que nous a léguées l’Histoire. Depuis le XVIe siècle, le
chef de l’État français partage avec l’évêque espagnol d’Urgell, le titre de coprince d’Andorre, petit paradis pyrénéen où alcools et cigarettes sont détaxés.
Et le prince Sarkozy fait montre d’une sacrée autorité sur ses sujets.
Naguère son excellence avait fait les gros yeux, menaçant d’abdiquer si Andorre n’en finissait pas avec ses vilaines habitudes roturières de paradis fiscal. Hier, de retour dans sa principauté, non pas d’opérette mais de supérettes, Don Sarko s’est félicité des efforts andorrans sur le chemin de la transparence.?Levée partielle du secret bancaire et échanges d’informations fiscales suffisant au bonheur princier.
Choc culturel et non respect de la bienséance constituaient le ressort comique. Et s’il est à l’aise dans les habits de prince d’Andorre, les façons cavalières de notre président tranchent avec l’image altière que l’on se faisait autrefois du palais de l’Elysée.?On l’imagine le soir, tel Don Camillo, confessant ses péchés de langage musclé à la statue du seigneur de Gaulle. Et la voix du général de le sermonner ?:
“Mais enfin, Don Sarko…
1695 jours dans les geôles du Mexique !
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