Jeudi 15 Octobre 2009
10°C
Avez-vous vu en haut, pour aujourd'hui la température négative ?
Pas le temps d'apprécier l'automne, nous avons déjà un pied dans l'hiver...
Je ne suis pas frileuse, mais là je ne sais pas ce qu'ils attendent pour mettre le chauffage collectif en route ? Ce matin, au moment où j'écris il ne fait que 17°C dans mon appartement !
Les murs n'ont pas emmagasiné la canicule de cet été.... Ah si notre bailleur avait l'idée de mettre des panneaux solaires sur mon toit...
Edifiant !!!!!!
Tous les jours l'affaire de la candidature du blondinet de Sarko, fait des vagues.... et nous amène son lot de révélations.
Décidément on a du mal à tourner la page !
Depuis 2006 Sarko avait des vues sur l'EPAD, pour le petit à son papa !
Nicolas Sarkozy aurait préparé le terrain pour son fils.
Depuis 2006 il s'y attelle !
La polémique a enflé mercredi en France à l'égard du président Nicolas Sarkozy, accusé d'avoir préparé le terrain pour l'accession probable de son fils Jean, 23 ans, à la tête du quartier d'affaires parisien de la Défense.
L'accusation de népotisme a fait des remous jusqu'au sein de la majorité.
Un décret préparé par les services du Premier ministre François Fillon prévoyait, dans le cadre de l'extension du quartier d'affaires, de repousser la limite d'âge de 65 ans pour le président de la société d'aménagement de la Défense (Epad). Cela aurait permis à Patrick Devedjian, par ailleurs ministre de la Relance, de rester à son poste jusqu'en 2011 comme il en avait exprimé le souhait.
Mais après être passé à l'Elysée, le projet de décret ne comportait plus la disposition relevant la limite d'âge, ont indiqué mercredi à l'AFP des sources proches du dossier.
Jean Sarkozy, conseiller général des Hauts-de-Seine et étudiant en
deuxième année de droit, serait ainsi appelé à gérer le premier quartier d'affaires d'Europe.
Pour bien comprendre l'enjeu de la Présidence de l'EPAD
:
Pour la gauche, la candidature du fils du chef de l'Etat à la présidence de l'Epad n'est que la partie immergée de la mainmise de la majorité sur le quartier d'affaires.
Pour un peu, les élus de gauche qui siègent au conseil d'administration de l'Epad (Etablissement public d'aménagement de la Défense) remercieraient presque la famille Sarkozy. Car, toute polémique qu'elle soit, la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'établissement public aura au moins mis en lumière les projets de la majorité dans ce coin des Hauts-de-Seine.
A ce jour, la Défense, c'est 3,3 millions de mètres carrés de bureaux, 2500 entreprises et quelque 150 000 salariés. Le chef d'orchestre de ce poumon économique s'appelle... l'Epad, créé en 1958. Déficitaire depuis sa création, sévèrement rappelée à l'ordre par la Cour des comptes et par une commission sénatoriale, la structure veille sur 160 hectares et est actuellement présidée par le président du Conseil général, Patrick Devedjian.
Vitale pour l'économie de la région et du pays, la Défense fait aussi saliver les politiques par son portefeuille d'entreprises du CAC 40 qui y sont installées et de promoteurs qui y prospèrent, comme l'expliquait très bien le livre 9-2, le clan du président. Tous doivent traiter avec l'Epad.
"Les droits à construire ne sont pas un marché public.
Il n'y a donc pas d'appels d'offre: l'Epad peut vendre les terrains à qui il veut, au prix qu'il veut", rappelle Marie-Laure Meyer, une conseillère régionale PS qui siège au conseil
d'administration de l'Epad. "Voilà pourquoi le RPR hier et l'UMP aujourd'hui ont toujours considéré la Défense comme leur chasse gardée", tempête le maire communiste de Nanterre, Patrick
Jarry.
En 2006, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur et patron du département, a lancé un ambitieux plan de
relance, baptisé "Défense 2015". Objectif: bâtir 450 000 mètres carrés de bureaux supplémentaires en dix ans. Pour cela, il a obtenu le vote en 2007 d'une loi ad hoc permettant au
conseil général d'avoir la haute main sur les destinées de l'Epad et, donc, du quartier d'affaires.
L'offensive s'est poursuivie cet été, avec la rédaction par le gouvernement de deux projets de décrets stratégiques. Le premier prévoit la fusion début 2010 de l'Epad avec l'Epasa (Etablissement public d'aménagement Seine-Arche), et son développement de 360 hectares sur la commune de Nanterre. De là naîtra une nouvelle entité baptisée Epadsa. Le second texte confie à cette dernière le soin d'aménager 220 hectares supplémentaires, pris sur les territoires de Nanterre et de La Garenne-Colombes.
Ce choix fait naturellement hurler Patrick Jarry, qui voit près de la moitié des 1200 hectares de sa commune passer sous le contrôle de l'Epadsa. L'élu est bien décidé à ne pas se laisser dépouiller. Le 20 octobre, son conseil municipal devrait se prononcer contre les deux projets de décret.
Patrick Jarry a été agréablement surpris de voir celui de Courbevoie, pourtant à majorité UMP, rejeter à l'unanimité les deux textes le 12 octobre. "Le Conseil d'Etat doit examiner les décrets en tenant compte de l'avis des communes. De toute façon, j'irai en justice si le gouvernement s'obstine à les mettre en oeuvre", avertit Patrick Jarry.
Et Jean Sarkozy, dans tout ça? "A l'heure de la réforme territoriale et des projets du Grand Paris, la nécessité de son accession dans de telles conditions me semble un aveu de faiblesse de la part de l'UMP", estime la socialiste Marie-Laure Meyer.
"Jean Sarkozy, c'est la cerise sur le gâteau. La nomination d'un conseiller général de Neuilly est le symbole de cette façon de passer outre l'avis des territoires. Nous n'accepterons pas ce diktat", annonce Patrick Jarry. Le 4 décembre, le maire de Nanterre présentera lui aussi sa candidature devant le conseil d'administration de l'Epad.
L'EXPRESS.fr
Edifiant, mais on comprend mieux cet acharnement !
En fin de matinée, je vais chercher Virginie. Elle vient passer sa journée hebdomadaire chez maman. Beaucoup de bavardages en perspective !