Dimanche 16 Janvier 2011
Dimanche 16 Janvier 2011 2°C
12°C
Encore un soleil sans partage pour aujourd'hui ! Un aperçu du printemps.
La blague du jour
Les retraités
Un couple de vieux achète une maison dans un village du sud-ouest pour sa retraite.
Après quelques semaines, le maire leur rend visite.
- Comment allez-vous ? Vous vous plaisez dans notre commune même si elle est isolée ? Vous ne vous ennuyez pas
j'espère ? Que faites vous de vos journées ?...
Le papy répond :
- Réveil à 7h : activité sexuelle puis ptit-déj, re-activité sexuelle, douche. On va faire les courses au
marché.
A 11h retour du marché, activité sexuelle, préparation du repas et re-activité sexuelle, apéro, repas, et activité-sexuelle en dessert.
A 15h petite promenade avec Madame.
A 18h retour : activité-sexuelle pour ne pas perdre la main.
A 19h petite soupe, fromage, activité sexuelle. A 20h30 vaisselle et activité sexuelle devant l'évier.
A 21h coucher car fatigué...
Le Maire stupéfait demande :
- Quel âge avez-vous ?...
- Moi 86 ans et Marguerite 78 printemps...
- Félicitations ! lui dit le maire inquiet. Mais qu'entendez-vous par "activité sexuelle" exactement ?
- Elle me casse les couilles...
Allez une p'tite dernière :
Instantannés tendresse.
Un très bel email m'est parvenu avant-hier : Des photos de Noël de mes chérubins de Nantes.
Mamie Danièle pense toujours à moi pour les photos !
Ils ont fait le réveillon, dans la maison de vacances à Soulac / Mer.
Jérôme, mon fiston et Camille, son fiston.
Samuel (toujours) collé à son papa !
Voyez-vous ce que fait Samuel, et qui amuse la galerie ?
Allez un gros plan :
Il tend son verre pour du champagne !
Ha ! le Père-Noël est passé !
Camille est initié aux échecs par son oncle Benjamin. Ça cogite !
Ecoute bien Camille, il va falloir apprendre à Mamie Tchoutchou.
Tiens... encore avec papa.
Fier comme Artaban sur son engin électrique !
Les artistes peintres chez Mamie Danièle.
Dur d'apprendre à manipuler des ciseaux.
En gros plan l'apprentissage des ciseaux. Mais Mamie Danièle lui a appris.
Le scandale du "Médiator".
423 millions d'euros : la facture astronomique du Mediator
Une note confidentielle révèle que le médicament a coûté à la Sécurité sociale et aux complémentaires 423 millions d’euros en dix ans !
Alors que Nicolas Sarkozy demandait en conseil des ministres "la transparence la plus totale" dans l’affaire du Mediator, Libération en écrit de belles sur le "labo Servier", et ses "méthodes de l’ombre".
Cela va, selon le quotidien, d’enquêtes sur ses employés pour écarter tout "gauchiste", "syndiqué" ou "contestataire" à des pratiques marketings très agressives pour pousser les généralistes à prescrire ses traitements contre le diabète ou la rétention d’eau, en passant par "la technique de l’intimidation".
Libération publie à ce titre un fax confidentiel qui parle de "neutraliser" les experts médicaux qui seraient trop critiques à l’égard de l’Isoméride. Fax envoyé en 1996 à une société américaine Wyeth, qui continue de commercialiser le médicament aux États-Unis, alors que celui-ci est déjà proscrit en France. L’un de ces experts aurait par exemple reçu chez lui de petits cercueils...
Curieuses pratiques, pour un patron Jacques Servier qui recevra la Légion d’honneur et les dithyrambes du président en 2009. Il faut dire que le PDG et fondateur du deuxième laboratoire français est une vieille connaissance de Nicolas Sarkozy. Dès son entrée au barreau, il travaille pour ce qui n’est à l’époque, dans les années 80, qu’un tout petit laboratoire. Et il gardera ce client privilégié tout au long de sa carrière d’avocat. But de la manœuvre, selon un cadre cité par Libération : "éviter de payer des impôts" !
ALLOCUTION DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
(Ou ses salamalecs)
date de publication : 29/07/2009
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE _______
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de la Légion d’Honneur au Docteur Jacques SERVIER
Président fondateur des Laboratoires Servier
Palais de l’Élysée – Mardi 7 juillet 2009
Monsieur le Docteur, Monsieur le président, Cher Jacques SERVIER,
Votre histoire, c’est une grande histoire française riche de leçons. Vous avez traversé le siècle - on ne le dirait
pas - et vous êtes pleinement engagé dans les nouveaux défis de notre temps.
Je me souviens de notre première rencontre en 1983. C’était déraisonnable, c’est là que je vois que vous êtes
enthousiaste, vous pensiez déjà à l’époque que je serai Président de la République. Incorrigible Jacques SERVIER !
Vous êtes un personnage hors du commun. Votre ascèse et votre sobriété forcent le respect de tous.
Mais je ne veux pas faire votre portrait, comme on croque quelqu’un à distance. Je vous connais trop bien pour cela.
Je préfère tenter d’exprimer votre identité profonde.
Vous êtes avant tout un médecin, un homme de santé et de recherche. Vous êtes à la fois docteur en médecine et
docteur en pharmacie. C’était un fait rare en 1950, cela le reste aujourd’hui.
Vous avez été formé à l’école de la médecine française, celle de Pasteur, celle des nombreux prix Nobel dont notre
pays peut s’enorgueillir. Je le dis devant Roselyne BACHELOT, l’école de médecine française – ce à quoi elle croit - est une école d’excellence. J’entends parfois certains opposer les soins et
la recherche. C’est oublier d’où vient la médecine de notre pays. C’est négliger les fondements de l’enseignement des Jean BERNARD et autres Jean HAMBURGER. C’est ignorer que l’amélioration de
la santé humaine résulte des innovations de la recherche et des progrès qu’elles ont permis.
Le groupe auquel vous avez donné votre nom, est un laboratoire de recherches et vous êtes passionnément attaché à
cette spécificité.
Vous avez fait de votre groupe une fondation. Raymond et moi, on y a joué un rôle. Grâce à ce statut, tous les résultats du groupe sont réinvestis dans la recherche.
Aucun dividende n’est distribué. Tous les médicaments SERVIER sont issus de la recherche du groupe et vous parvenez, avec les 20 000 collaborateurs du groupe, à inscrire ce site dans la durée,
à le faire fonctionner année après année.
Vous êtes médecin Jacques et, à ce titre, vous avez une conception profondément humaine de votre métier. Vous vous
êtes battu toute votre vie pour soulager et pour guérir, pour proposer aux médecins et à leurs patients des médicaments efficaces.
Au sein du groupe, vous avez prêté une attention particulière aux collaborateurs et à leur talent. Vous vous êtes
très tôt préoccupé de la place des femmes à tous les échelons du management. Vous avez fait du groupe SERVIER une fondation et vous avez voulu protéger les femmes et les hommes de votre
entreprise plutôt qu’attirer les capitaux. Vous nous rappelez que les capitaux n’ont d’autre destination que de servir les projets que chacun d’entre nous porte en lui. L’homme n’a pas à être
soumis aux caprices du capitalisme et encore moins aux caprices de la spéculation.
Jacques, vous êtes un entrepreneur comme la France en compte peu. Les Laboratoires SERVIER, entre 48 et aujourd’hui,
ont connu un développement remarquable. De la pharmacie familiale à Orléans, neuf employés. En 54, l’entreprise s’installe à Neuilly. Aujourd’hui les Laboratoires SERVIER sont présents dans 150
pays, avec des positions très fortes en Russie, en Chine, en Europe de l’Est. 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et l’effort de recherche et de développement représente 25% du chiffre
d’affaires.
Vous n’avez eu de cesse de prendre des risques. Je sais bien que passer d’Orléans à Neuilly, c’était déjà, pour
reprendre vos mots, se développer à l’international.
En tant qu’entrepreneur, vous avez été souvent sévère à l’endroit de l’administration française. Vous critiquez
l’empilement des mesures, des normes, des structures et vous avez raison.
Enfin Jacques, vous être un patriote. Grâce à vous, notre pays peut saluer une industrie de classe mondiale. C’est un
privilège réservé à moins d’une dizaine de pays dans le monde.
Et puis, vous êtes un homme fidèle. Vous êtes quelqu’un qui ne retire pas son amitié. Vous êtes un homme courageux et
vous être un visionnaire.
La nation vous est reconnaissante de ce que vous faites. Vous êtes une publicité vivante pour les médicaments SERVIER
parce que, franchement, l’âge n’a absolument aucune prise sur vous. Je dirais même que par une certaine coquetterie, vous rajeunissez Jacques. C’est extrêmement énervant !
J’espère que chacun aura compris que c’est un grand Français que je vais décorer au nom de la République
française.
Crédits: Service Photos de l'Elysée
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Pour en savoir plus je vous invite à aller sur le blog d'Eva : R-sistons, vous serez édifié(e)s par ce scandale et bien d'autres qu'elle dénonce, notamment sur le démantèlement de la sécurité sociale, que Sarko va attaquer et qui profitera à son frère Guillaume Sarkozy...
Quand l'actualité met en avant les corruptions de Ben Ali en Tunisie, nous n'en sommes pas loin.
Je suis allée hier consulter des sites sur "le diabète", on y conseille encore vivement le "Médiator" !
Dessin d'ambiance
Le Post :
Florence Cassez
1865 jours
Dans les geôles
du Mexique.