Jeudi 11 Avril 2013. L'INJUSTICE DANS TOUTE SA SPLENDEUR !
Jeudi 11 Avril 2013
L'injustice dans toute sa splendeur !
Au lendemain de mon anniversaire, après les effusions, les marques de sympathie, les messages chaleureux, les bons vœux, c'est le ciel qui m'est tombé sur la tête...
Fin de matinée hier, ma fille Alex m'appelle.
Elle est en pleurs au téléphone et je crains le pire : la famille est depuis plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois, suspendue à une décision de justice concernant la garde d'Elisa, réclamée par son père.
Une épée de Damoclès, qui tient toute la famille en haleine et nous met le cœur à l'envers.
Nous avons une confiance toute relative en la Justice, malgré notre entourage qui nous encourage à avoir confiance : "on n'enlève pas un enfant comme ça à une mère" nous répête t-on à l'envi...
Cette justice qui nous a montré par le passé son "injustice" et son manque de discernement à l'égard de ma fille et dont nous nous méfions de ses "rendus écœurants".
Alex m'annonce au téléphone la décision de justice qu'elle vient de recevoir :
Elle n'a plus la garde d'Elisa qu'un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires... et elle doit payer au père une pension alimentaire de 150 € !
Mes jambes vascillent et ne me portent plus, mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, je me sens défaillir tandis qu'un goût amer me donne la nausée : le ciel vient de me tomber sur la tête !
Qui a dit que les juges étaient du côtés des mères ?
Qu'est-ce qui permet à cette juge (NB : une femme !!!) d'octroyer la garde d'une fillette de 10 ans à ce père qui a fait preuve de tant de désintérêt et "désaffection" durant des années ?
Elisa n'était qu'un bébé d'à peine 5 mois lorsque ce père a quitté sa mère.
Peu de temps après, il est parti travailler dans le midi de la France.
Il ne voyait Elisa qu'avec parcimonie, lorsqu'il daignait regagner notre département.
N'hésitant pas à laisser Elisa à sa mère, sans AUCUNE AIDE MATERIELLE pour payer les nourrices, et plus tard les factures de cantines et frais de garde.
En 2010 (Elisa avait 8 ans) lorsque le Juge aux affaires familiales a été saisi pour homologuer un accord sur les droits de visite du père : 1 week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.
Je tiens à préciser ici que ce père est aussi un homme violent qui a fait preuve d'une particulière agressivité à l'égard de ma fille et menaçant.
Ne supportant pas que ma fille puisse "refaire" sa vie et multipliant les menaces, harcèlements, menaces de mort, espionnages et filatures de ma fille sans cesse, malgré plusieurs plaintes à la police.
- Ne lui faisant pas faire ses devoirs d'école.
- La laissant se coucher tardivement, alors qu'il y a école le lendemain.
- La laissant jouer à des jeux vidéo violents, pour majeurs.
- La laissant regarder la télévision (dans sa chambre) sans contrôle parental.
- La laissant à l'ordinateur (sans contrôle parental).
- La laissant seule la nuit lorsqu'il travaille ou la confiant à des étrangers.
- La laissant dormir avec lui, lorsque celui-ci n'a pas de compagne.
(Compagnes qui semblent se succéder...)
- Lui offrant une multitude de jeux vidéo, Wii, consoles de jeux, tablette.
Lui offrant même un téléphone portable en dépit de son jeune âge. Elisa a d'ailleurs fait l'objet d'une remontrance à l'école... Elle n'est qu'en CM2 !
Elisa hyper gâtée ne voit que par les cadeaux que lui fait son père... sa mère ne peut rivaliser.
C'est d'une abomination incommensurable !
Voilà donc une juge qui prétend que pour le bien d'Elisa, il vaut mieux que ce père la confie à une étrangère ou a sa grand-mère plutôt que de la laisser à la mère !
Mme la juge a décidé qu'il vallait mieux séparer une fratrie !
Mme la juge est-elle mère de famille ?
Mme la juge est-elle un être humain ?
Mme la juge a t-elle seulement "lu" le dossier ?
l'a t-elle seulement "survolé" ?
Doit-on faire confiance en cette justice ?
Doit-on monter sur une grue pour espérer se faire entendre ?
Doit-on se poser devant un tribunal et faire une grève de la faim ?
Je suis écœurée par cette justice qui décide de la vie d'une famille sans en mesurer les conséquences !
Qui a dit que la justice est aveugle ?
Elle est surtout sans cœur !
Une mère, une sœur, un frère, une grand-mère, une tante, un oncle et leur nombreuse famille et ami(e)s anéantis.