Vendredi 12 Avril 2013. MERCI A VOUS.
Vendredi 12 Avril 2013 9°C
Une météo maussade à l'image du moral familial...
Une nuit très courte. Couchée à 4 heures (pas moyen de m'endormir avant) et levée à 6 heures.
Je vous remercie pour tous vos sympathiques et émouvants commentaires et messages d'encouragement. J'y suis très sensible.
Il n'y a guère qu'une personne (de la famille) qui a fait une remarque, (au téléphone), bien désobligeante et m'a mise dans une colère noire.
Si cette personne s'était tenue devant moi je lui cassais la g..... !
"Elle s'en remettra !" a t-elle dit en parlant d'Alex....
Envie de vomir mes tripes ! Je n'avais pas besoin de ça.
Hier, ma fille ne sachant pas si "le père" avait reçu le jugement a voulu s'assurer qu'il prenait bien Elisa devant l'école.
Le jugement reçu étant applicable IMMEDIATEMENT.
Normalement, tous les jeudis c'était elle qui la récupérait à la sortie, pour la remettre le lendemain à l'école.
Garée loin de l'école par discrétion, elle a envoyée une amie, voir si le père ou la grand-mère était venu attendre Elisa...
Cinq minutes après, elle est revenue auprès de ma fille et a dit qu'Elisa attendait au bord de la route, toute seule.
Ma fille s'est alors déplacée auprès d'Elisa.
Elle a confirmé que son papa avait bien reçu le jugement. Mais qu'il ne comptait l'appliquer de sa propre initiative qu'à partir de lundi !
Ma fille lui a alors expliqué qu'elle n'avait plus le droit de la prendre et qu'il fallait attendre son père.
Elle s'est rapprochée de la directrice de l'école afin qu'elle l'appelle pour venir récupérer sa fille.
Il avait calculé qu'il comptait la garder ce week-end...
En effet auparavant les parents "s'échangeaient Elisa" tous les lundis après l'école.
Là, le jugement stipule que ma fille a Elisa les semaines impaires du vendredi 18 heures au dimanche 18 heures, et que le père doit effectuer tous les trajets Voiron/Valence et retours.
S'il était moins obtus cet individu, ma fille récupérerait sa fille devant l'école à 16h30, lui évitant le déplacement à 18 heures jusqu'à Valence.
Mais ma fille ne va pas lui faire de concession elle applique strictement le jugement.
Le matin avant la rentrée ma fille avait rencontré la directrice de l'école pour la mettre au courant de ce nouveau jugement. La directrice était consternée...
Elle va sans doute noter une baisse dans les résultats scolaires d'Elisa.
Lorsque Elisa alternait les semaines chez le père et la mère, l'instit avait déjà noté de bons résultats une semaine sur deux.
Chez son père : 17 fautes à une dictée sensée être préparée à la maison (du gâteau avait dit Alex)
Chez sa mère : 1 ou 2 fautes...
Si bien que l'institutrice exceptionnellement communiquait à Alex, la dictée de la semaine suivante, afin qu'elle lui la fasse préparer.
Les cahiers et notes d'Elisa détaillés par semaine, avaient été pourtant tranmis à Mme la juge...
Merci Mme la juge !
Définition et origine du mot "jugeote" :
On trouve le mot "jugeote" pour le première fois en 1871 dans la
correspondance de Gustave Flaubert.
Tout comme on peut dire "tremblote" pour "tremblement", Flaubert est parti du mot "jugement" dont il a remplacé la fin par le suffixe diminutif "-ote".
Le jugement, c'est ici, comme nous dit le Robert : "la faculté de l'esprit permettant de juger (plus ou moins bien) des choses qui ne font pas l'objet d'une connaissance immédiate certaine, ni
d'une démonstration rigoureuse", faculté qu'on associe généralement à l'intelligence ou à la capacité de raisonnement.
Au point que quand on dit de quelqu'un qu'il n'a pas de jugeote, c'est plus souvent pour dire qu'il est un imbécile.
Encore merci à vous,
je vous souhaite une bonne journée !